Catégorie : Vie du club

photos d’Eric sur la route des crêtes au dessus de La Roche-Guyon: le seul cyclo Touriste…

 

Samedi 12 mars 2016, le CC MOURS organise son annuel BRM 200. C’est tôt dans la saison pour cause de fêtes pascales fin Mars. Peu importe, cette année, nous sommes 7 vaillants (d’autres diront cinglés ou givrés).

Bruno, Philippe, Patrick et moi, pour notre troisième ou quatrième participation ; rejoints pour l’édition 2016 par Yves, Dominique et Steve.

Départ de Mours 07h30. Le thermomètre annonce péniblement 1°, vent de NE. Ce n’est vraiment pas un temps à mettre un président Pierrot dehors ; pourtant c’est vivifiant. Les doigts sont gourds, le vent cingle mais les sourires sont là. Le petit peloton jaune et bleu roule groupé. Les km défilent. Les plaisanteries commencent à s’entendre. Tout va bien. Vers 11h00, arrivée à Montdidier. 1^ère pause, ravitaillement au bistrot du coin. L’accueil est sympathique mais on ne s’attarde pas. Il faut continuer, la route est encore longue.

Le vent nous pousse légèrement jusqu’à Crèvecoeur le grand. Notre arrivée chez Stella est retardée par une crevaison de Patrick. Pause casse-croute en terrasse, au soleil. Un avant-goût de printemps. Une fois le plein d’énergie fait, ça repart, Marseille en Beauvaisis, 2^ème contrôle, puis direction Chaumont en Vexin. Début de la partie vallonnée, les côtes de Crillon, La Landelle et La bosse se grimpent plus ou moins rapidement. Le groupe toujours uni et solidaire descend vers Chaumont pour le dernier pointage et la dernière pause casse-croute.

Dernier de coup de jarret, nous rentrons sur des routes qui nous sont familières. Un petit coup de barre entre les km 180 et 190, le groupe ralentit, je rentre me mettre au chaud. Tout rentre dans l’ordre. Nous allons finir à 7, groupés. Un truc de ouf pour le CCFF, une grande première. Hélas, c’était sans compter sur la malédiction qui allait frapper ce groupe de joyeux drilles. A 500m du but, Philippe casse deux rayons de sa roue arrière et termine …………  vélo sur l’épaule.

17h45, à la maison des associations, tout le monde est là, les brevets sont validés. On peut passer aux choses sérieuses « Envoyez les bières ». Les visages sont un peu marqués mais les sourires témoignent de la satisfaction de la mission accomplie.

Avis aux amateurs pour 2017. BRM de 200 relativement facile même si il est un peu tôt au calendrier.

Didier

Avec un peu de retard, un retour sur mon 1^er séjour FFCT fait en avril 2015.

J’ai profité d’une semaine de congés et des premiers beaux jours pour découvrir une des organisations proposées par la FFCT. Pour des raisons familiales, je souhaitais descendre dans le sud de la FRANCE. Après un rapide coup d’œil sur les offres faites sur le site Internet de la fédé, j’opte pour un séjour dans les environs de DRAGUIGNAN.

Lieu du séjour : Figanières (VAR) ; centre d’hébergement ODESIA Vacances, chambre double ou individuelle, pension complète. Circuit en étoile, parcours vallonnés encadrés par deux moniteurs fédéraux. Ça, c’est la partie « Com » de la fédé ; je confirme tout est vrai.

6 jours de vélo. 3 matinées et 3 journées complètes, en alternance. Ce n’est pas le bagne mais des vacances actives qui sont proposées.

Nous étions une petite trentaine de cyclos, moyenne d’âge digne du CCFF. Un groupe de huit Rochelais a fait le déplacement. Aucun problème d’intégration.

Deux groupes de niveaux assez différents sont constitués. Rapidement, comme dans nos sorties dominicales, 15 groupes se constituent naturellement J Je ne suis pas dépaysé.

Le VAR au mois d’avril est très agréable pour faire du vélo. Il fait beau, pas trop chaud. Les routes sont peu fréquentées.

Les circuits proposés permettent de découvrir l’arrière-pays bien vallonné et riche de petits villages. Au mois d’avril, il manquait les cigales.

Deux sorties «plus lointaines » nous ont permis de faire le tour des gorges du VERDON. Magnifique balade sur des routes quasi désertes. (J’ai eu le temps d’apprécier les paysages lors des montées.) ainsi qu’une grande boucle le long de la méditerranée de Fréjus jusqu’au massif du TANNERON.

Pour ceux qui seraient tentés par ce séjour, n’hésitez pas. Le rapport Qualité/Prix est excellent. La région se prête parfaitement à notre pratique du vélo. Aussi bien ceux qui veulent profiter de la découverte que ceux qui veulent faire des sorties plus sportives y trouvent leur compte.

Pour les vélos, pensez à les équiper de petits développements. Vous serez contents de les avoir tout au long de la semaine.

Didier

30-avr	Frépillon : Ronde des  chateaux	200 ou 150 km
21-mai	Villepreux-Les Andelys AR	215 ou 135 km
11-juin	Cormeilles- Les Andelys  AR	165 km
18-juin	Versailles- Chambord	210 km
27-août	Magnanville-La Guéroulde AR Rando des Clochetons	176 km
10-sept	Levalllois-Cabourg	220 km

La météo devait être ensoleillée et ainsi le matin vers 6h il faisait près de 20° lors du RDV à la mairie. Cap vers Magnanville (à coté de Mantes) pour Dominique, Didier, Florian, Philippe A., Laurent L., Bruno et moi avec les voitures de Bruno et Dominique. 177km et 1000m de dénivelé en fin de saison : ça devait être une promenade sympa. L’aller fut parfait avec de très jolis villages et clochetons, de même que le repas bon et copieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le retour beaucoup moins : un vent quasiment contraire et surtout des températures au-delà de 30°C. La première partie vers le dernier ravito fut dure et surtout pour Didier. Pas un troquet sur le parcours pour se réhydrater et l’eau va presque manquer lors de ce dernier ravito.

La reprise va être encore plus difficile et hélas, malgré la seule banane dispo au ravito, notre très endurant Didier n’en pourra plus à 25km du but où on devra aller le récupérer en voiture !

On a néanmoins gagné la Coupe du club le plus éloigné : on a battu les 4 représentants de Beauchamp…

 

 

 

3 cyclos du CCFF étaient dimanche dernier 19 Juillet sur la route de l’Etape du tour de ce jour : St-Jean de Maurienne/La Toussuire 140km et 4500m de dénivelé.

Thierry Bozon de son coté, après une bonne préparation le WE précédent et ~12 000m de dénivelé en reconnaissances a mis 8h30 (malgré comme les autres environ 20mn d’embouteillage dans la descente du 1^er col). C’est vrai qu’il a été encouragé par maman depuis son balcon dans le col du Glandon !

 

 

 

 

 

 

Bruno Recurt  et moi on était parti ensemble le vendredi.  Retrait des dossards l’après-midi,  une rando  sportive au pied des Aiguilles d’Arves le samedi matin et dans les sas de départs avec 15 000 cyclos le dimanche pour 7h30. Bruno  a souffert mais finit en 10h30 à la limite du délai, perclus de crampes dans la dernière montée vers la Toussuire ! Pour ma part, j’étais hélas  déjà à la limite des délais au col la Croix de Fer. Dans la descente on passait proche de notre hébergement à St Jean d’Arves : c’était trop tentant ! J’ai mis la flèche et pris la douche plus tôt que prévu après 100 bornes et « seulement » 3000m de dénivelé…

 

 

 

 

Un grand Souvenir

Patrick

 

 

 

Depuis le début de la semaine, Bruno et moi, nous nous sommes préparés sur le glacier du tour sur les hauteurs d’Argentières puis le plateau du Trient, coté suisse.  Après trois jours d’adaptation nous sommes redescendus à Chamonix le mercredi soir.

Jeudi, la tension monte. Départ des Houches, pour le refuge de Tête Rousse. Dernière nuit à 3100m. Je ne trouve pas le sommeil.

Vendredi 04h00, petit déjeuner. 04h45, départ pour le dôme du Gouter. 07h00, on est déjà à 3800 m et nous prenons un petit encas au refuge du gouter. Au bout d’une demi-heure, nous repartons. La barre des 4000m est passée. Pas d’essoufflement ni pour Bruno, ni pour moi. Refuge Vallot, 4300 m, petite pause (photo, boisson, barre de céréale).

On a toujours le sourire si ce n’est que l’arrête des bosses se dresse devant nous.

Pas de soucis, on grimpe régulièrement la côte d’Auvers et celle de Montlignon, on ne va pas se décourager pour si peu. J

Les pas se raccourcissent. Les difficultés se font sentir de plus en plus. L’air se raréfie. Manu notre guide de cordée nous encourage. 4400, 4500 m. On tient le bon bout. Un dernier coup de cul, un dernier effort et c’est la délivrance.

Le sommet est atteint à 11h45. La gorge est serrée, les yeux mouillés mais on y est. Beau spectacle sur l’ensemble des aiguilles de Chamonix et la vallée de Courmayeur.

Notre aventure méritait bien une photo souvenir. 

Le retour au refuge du gouter fut une formalité. Nous n’avons pas eu de mal à trouver le sommeil.

Samedi, nous redescendons sur Chamonix, derniers efforts dans le couloir du gouter. A midi, nous nous séparons après une bière bien fraîche savourée face au théâtre de notre exploit.

Commentaires personnels :

• Nous n’avons mis le maillot du club qu’au sommet du Mont-Blanc. Nous ne demanderons donc pas de subvention à René.
• Pour une fois, on est parti ensemble et on a marché ensemble toute la journée. Il faut dire qu’on était encordée. Ce qui m’a permis d’atteindre le sommet avant Bruno ; ce qui est une grande première.

Didier