Départ «solitaire» (parmi des milliers d’autres cycliste) à 20h45 dans l’avant dernière vague plus d’une heure après les copains car je n’avais pas fait de longs BRM en 2018 pour pouvoir me pré-inscrire. Départ roulant vite dans la nuit avec un arrêt planifié (trop tôt) après 85 bornes pour faire une micro nuit de 2h. Mais j’ai une pédale qui a beaucoup de jeu, dans la nuit je ne m’arrête pas et j’y découvre que j’ai perdu une vis de fixation du mécanisme ! Jamais eu un tel problème… Bien sûr pas de vis de secours, 2 filetages dans la chaussures sont détériorés et pour resserrer à chaque fois il faut tout démonter… Je repars comme ça le lendemain avant 3h et bricole 5 ou 6 fois dans les 135km avant le 1er Contrôle de Villaines-la-Juhel où nous arrivons enfin à réparer. Mais sans être dans un groupe j’ai consommé beaucoup d’énergie dans le vent entre ces arrêts où je pense plus à réparer qu’à m’alimenter. Après tout cela je suis dans les derniers avec les cyclos lents, il n’y a plus de groupe et chacun avance solo face au vent dans le toboggan Breton. Ce jour j’escomptais faire près de 400km pour tenir ma feuille de route mais vais jeter l’éponge à Tinténiac après 280km: je n’arrive plus à rouler droit et mon épouse vient m’y récupérer. Pas de regret le lendemain car malgré une vrai nuit je reste « comateux » et n’aurais pas été capable d’y enchaîner 400 ou plus pour rattraper le retard. Bravo aux copains restés en course.
Patrick