19 Juillet: le CCFF aussi sur l’Etape du Tour

3 cyclos du CCFF étaient dimanche dernier 19 Juillet sur la route de l’Etape du tour de ce jour : St-Jean de Maurienne/La Toussuire 140km et 4500m de dénivelé.

Thierry Bozon de son coté, après une bonne préparation le WE précédent et ~12 000m de dénivelé en reconnaissances a mis 8h30 (malgré comme les autres environ 20mn d’embouteillage dans la descente du 1er col). C’est vrai qu’il a été encouragé par maman depuis son balcon dans le col du Glandon !

 

 

 

 

 

 

Bruno Recurt  et moi on était parti ensemble le vendredi.  Retrait des dossards l’après-midi,  une rando  sportive au pied des Aiguilles d’Arves le samedi matin et dans les sas de départs avec 15 000 cyclos le dimanche pour 7h30. Bruno  a souffert mais finit en 10h30 à la limite du délai, perclus de crampes dans la dernière montée vers la Toussuire ! Pour ma part, j’étais hélas  déjà à la limite des délais au col la Croix de Fer. Dans la descente on passait proche de notre hébergement à St Jean d’Arves : c’était trop tentant ! J’ai mis la flèche et pris la douche plus tôt que prévu après 100 bornes et « seulement » 3000m de dénivelé…

 

 

 

 

Un grand Souvenir

Patrick

 

 

 

Le CCFF toujours plus haut, le 4 Juillet 2015

Depuis le début de la semaine, Bruno et moi, nous nous sommes préparés sur le glacier du tour sur les hauteurs d’Argentières puis le plateau du Trient, coté suisse.  Après trois jours d’adaptation nous sommes redescendus à Chamonix le mercredi soir.

Jeudi, la tension monte. Départ des Houches, pour le refuge de Tête Rousse. Dernière nuit à 3100m. Je ne trouve pas le sommeil.

Vendredi 04h00, petit déjeuner. 04h45, départ pour le dôme du Gouter. 07h00, on est déjà à 3800 m et nous prenons un petit encas au refuge du gouter. Au bout d’une demi-heure, nous repartons. La barre des 4000m est passée. Pas d’essoufflement ni pour Bruno, ni pour moi. Refuge Vallot, 4300 m, petite pause (photo, boisson, barre de céréale).

On a toujours le sourire si ce n’est que l’arrête des bosses se dresse devant nous.

Pas de soucis, on grimpe régulièrement la côte d’Auvers et celle de Montlignon, on ne va pas se décourager pour si peu. J

Les pas se raccourcissent. Les difficultés se font sentir de plus en plus. L’air se raréfie. Manu notre guide de cordée nous encourage. 4400, 4500 m. On tient le bon bout. Un dernier coup de cul, un dernier effort et c’est la délivrance.

Le sommet est atteint à 11h45. La gorge est serrée, les yeux mouillés mais on y est. Beau spectacle sur l’ensemble des aiguilles de Chamonix et la vallée de Courmayeur.

Notre aventure méritait bien une photo souvenir. 

Le retour au refuge du gouter fut une formalité. Nous n’avons pas eu de mal à trouver le sommeil.

Samedi, nous redescendons sur Chamonix, derniers efforts dans le couloir du gouter. A midi, nous nous séparons après une bière bien fraîche savourée face au théâtre de notre exploit.

Commentaires personnels :

  • Nous n’avons mis le maillot du club qu’au sommet du Mont-Blanc. Nous ne demanderons donc pas de subvention à René.
  • Pour une fois, on est parti ensemble et on a marché ensemble toute la journée. Il faut dire qu’on était encordée. Ce qui m’a permis d’atteindre le sommet avant Bruno ; ce qui est une grande première.

Didier